Qui oserait de nos jour à affirmer qu’il n’a jamais entendu parlé du Saint Suaire dit aussi Suaire de Turin? Personne.
Cette légende a fait polémique au XXe siècle sur son authenticité suite à des analyses scientifiques très poussées.
Tout d’abord rappelons ce qu’en dit la Bible et les quatre évangélistes:
Jésus est crucifié sur le mont Golgotha suite à trahison de Judas au Jardin des Oliviers. De là commence la Passion pour s’achever à la mort du Christ. La Vierge Marie et les saintes femmes se tiennent présentes au pied de la croix lors de la Déposition. C’est alors que Joseph d’Arimathée s’en va voir Pilate afin de lui demander le corps de Jésus. Sa requête est acceptée et le corps du Christ fût enveloppé dans un linceul et déposé dans un tombeau creusé dans la roche et fermé d’une grosse pierre. Marie-Madeleine allant au sépulcre avec du parfums une semaine après retrouva la pierre roulée sur le côté. Un jardinier était présent et elle lui demanda où était passé le corps du Christ. Celui-ci se révéla alors sous sa véritable identité à Marie-Madeleine: Jésus. Des lors, elle couru avertir Pierre-Simon. Néanmoins, Pierre fût plus rapide et arriva en premier sur le lieu et trouva dans le tombeau des bandelettes. Pierre-Simon le suivant de peu, lui, découvra le linceul plié soigneusement sur un côté. C’est ainsi que la Résurrection fût annoncée.
Le suaire est donc le linceul qui enveloppa le Christ par Joseph après que celui-ci ait réclame son corps à Pilate. Après la Résurrection, lorsque que Pierre-Simon le découvra plié, le corps du Christ était imprimé dessus.
Des analyses chimiques ont été effectuées au XXe siècle n’expliquant absolument pas l’origine de ces traces. Néanmoins, une datation au carbone 14 révéla que le tissu du Suaire de Turin ( appelé ainsi puisque conservé à Turin) remonté au Moyen-Age, d’où la polémique entre ceux persuadé de l’authenticité du suaire (thèse appuyée par d’autres analyses comme celles prouvant que le suaire enveloppait bien d’un homme crucifié) et ceux la controversant pour principal argument la datation au carbone 14.
Il n’en reste pas moins que la légende nous offre un exemple d’une image achéiropoïète et que l’impossibilité par la sienne d’expliquer ces traces sur le tissu soutient pour le moment cette affirmation.
» Le suaire n’est pas une donnée de foi. Chacun est libre de se former une opinion. L’Eglise appelle à vénérer un signe, une image, une icône qui, justement parce qu’elle ravive en nous la Passion et la mort du Christ, conserve sa valeur comme objet de piété et mérite donc le respect. La vénération catholique envers le suaire n’est pas du tout déterminée par le problème de l’authentification.
La bonne attitude face au suaire est de ne pas s’arrêter à l’image gravée sur la toile, mais de remonter par l’esprit et par le coeur vers la Personne que l’image rappelle. «
Cardinal Giovanni Saldarini, Archevêque de Turin, gardien pontifical du suaire,
entretien au journal La Croix du dimanche 12 avril 1998.
Pour plus d’information sur « la sienne du suaire »: http://www.suaire-science.com/index.htm