Liste de liens nous ayant aidé pour notre blog.

Voici une liste des sites dont nous sommes servi pour nos articles, et que nous vous conseillons :

Portail de revues et autres ouvrages scientifique dont nous sommes servi pour un certain nombre de nos articles ( article sur l’iconoclasme, l’image apotropaique, saint Bernardin de Sienne, etc.)
-> Texte sur la légende de saint Sébastien par de Voragine

http://codexbezae.perso.sfr.fr/comm/edesse.html,

http://www.scribd.com/doc/5599362/Le-roi-Abgar-dEdesse-et-le-saint-Mandylion et                                                                                                                    http://france-catholique.over-blog.com/article-5191878.html

-> Pages assez fournies que nous avons utilisé pour l’article sur le Mandylion

-> site sur sœur Marie de saint Pierre (voir article sur le Mandylion)

http://www.ebeninois.com/notes/Une-messe-devant-une-icone-de-la-Vierge-pleurant-des-larmes-d-huile_b1928297.html                                                                   et  http://www.liberation.fr/societe/0101624515-huile-vierge-et-pression-de-la-foi

-> Articles en ligne sur la Vierge pleurante

-> Article sur l’histoire de la représentation visuelle

http://www.arch-image.com/wordpress/2007/05/05/89-pouvoir-de-l-image-et-manipulation-1ere-partie/

-> Article d’un infographiste sur le pouvoir de l’image et la manipulation par celle-ci.

http://www.observatoire-critique.org/

->Plateforme de ressources numériques en histoire de l’art et archéologie dont nous sommes servis pour nos recherches.

http://signets.bnf.fr/

->Portail de la Bibliothèque nationale de France proposant une sélection commentée de ressources numériques dans le domaine des sciences humaines.

http://arthistoryresources.net/ARTHLinks.html

Portail (en anglais) de ressources internet en histoire de l’art et archéologie.

http://www.histoire-image.org/index.php

-> »L’Histoire par l’image explore l’Histoire de France à travers les collections des musées et les documents d’archives. Ce site s’adresse aux enseignants et à leurs élèves mais aussi aux curieux et à l’amateur d’art et d’histoire. »

http://site-image.eu/

->Base de données et lieu interactif proposant des informations sur le cinéma.

http://saintmichelnantua.com/Saint-Sebastien-un-tableau-d.html

->Article sur le tableau d’Eugène Delacroix, « Le martyre de Saint Sébastien »

http://www.thomas-fressin.fr/fr/dld/saint_sebastien.pdf
et
http://usbarc.free.fr/historique/stsebastien.htm

->Articles sur Saint Sébastien, le saint patron des archers.

http://www.3pipe.net/2011/09/symbolic-transcendence-of-saint.html

->Article (en anglais) sur la symbolique de Saint Sébastien.

http://enigme-retable.ens-lsh.fr/comprendre/figures/sebastien.htm
->Article sur Saint Sébastien, son histoire et son iconologie

http://assembly.coe.int/documents/AdoptedText/ta95/frec1276.htm

->Texte adopté par l’Assemblée, traitant du pouvoir de l’image.

http://www.site-magister.com/bts/resume2b.htm

->Plusieurs textes et documents relatifs au pouvoir de l’image dans notre société.

http://www.unesco.org/webworld/points_of_views/fr_200202_ramonet.shtml

->Article d’Ignacio Ramonet, directeur du Monde Diplomatique, et professeur de théorie de communication à Paris VII, traitant du pouvoir de l’image télévisuelle.

http://www.ina.fr/media/television/video/CPB83056614/le-pouvoir-de-l-image.fr.html

->images d’archives télévisuelles.

http://www.menestrel.fr/spip.php?rubrique1425

-> Portail de ressources numériques pour les médiévistes.

http://books.google.fr/books/about/Les_Saints_et_les_stars.html?id=IXqDb2ijdTsC&redir_esc=y
-> Lien d’un e-book sur les Saints et les stars.

http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/le-star-system-au-cinema-le-role-24737
->Article sur le « star système » et le rôle de la télévision

http://www.soumission-dieu.org/joomla/index.php?option=com_content&view=article&id=305&Itemid=77

-> Article sur l’idolâtrie, la soumission à Dieu et le lien avec le « Star système »

http://books.google.fr/books?id=5XGpTG7fuQ4C&pg=PA167&lpg=PA167&dq=pouvoir+de+l%27image+saint&source=bl&ots=ptdAMyOdqy&sig=S3KFNRtOfroYbCJh_TdDh64prLI&hl=fr&sa=X&ei=dy85T_nOJM-4hAffg6T7AQ&ved=0CDcQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false
-> E-book sur le pouvoir des images aux XV, XVI; et XVII ème siècles.

Les pouvoirs solaires de la tablette de Saint Bernardin

Voici une petite histoire qui illustre bien notre propos et cette fois-ci nous pouvons dire qu’il s’agit bien de superstition.

La quelle est-elle? Pourquoi affirmer qu’il s’agit de superstition? Tout simplement parce qu’on a pu historiquement et physiquement expliquer les faits.

Remontons à la Renaissance italienne au XVe siècle, plus précisément en 1425 à Sienne, une des villes les plus importantes de ce mouvement artistique, littéraire et culturelle. Saint Bernardin de Sienne, moine franciscain, peint une tablette en bois et y inscrit les initiales « Y.H.S », entourées des douze rayons du soleil en or et six autres entre chacun d’eux. « Y.H.S » signifie  Jésus. Pour Saint Bernardin, cette tablette est une peinture de mémoire, une pictura comme il le dit lui-même, qui mémorise le Crédo chrétien pour les analphabètes leur expliquant le sens de cette tablette qui deviendra son attribut dans l’iconographie. Parfois, il remplace les tableaux d’autel par ces tablettes et provoque ainsi un scandale: il est attaqué pour hérésie suite à la substitution d’une Vierge à l’Enfant de l’autel de Bologne.  Il a aussi été accusé de déviation hébraïque et de culte diabolique. Rien que ça…

Culte diabolique parce que des paysans auraient fondés un culte au soleil après une prédication du saint à Sienne en 1425. Voilà où nous voulons en venir: Saint Bernardin est entrain de prêcher mais certaines personnes venues l’écouter, s’endorment. Ce jour là, le soleil brille et pour les réveiller, Bernardin utilise l’une des ces fameuses tablettes comme miroir et fait refléter les rayons de soleil, visant un auditeur somnolant.

Voilà comment les paysans ont crus à des pouvoirs magiques de la tablette du saint provenant du soleil. C’est donc bien une superstition qui a engendré un culte.

Pour en savoir plus sur Saint Bernardin de Sienne, nous vous conseillons un ouvrage universitaire de Daniel Arasse (historien de l’art que tout étudiant idolâtre pour ses textes passionnant et facile à lire, un pur plaisir -enfin personnellement…), Fervebat Pietate Populus. Art, Dévotion et Société autour de la glorification de Saint Bernardin de Sienne, écrit en 1976. Pour aller directement au passage traitant du Nom de Jésus (« Y.H.S »), allez dans la troisième partie: La « reppresentazione« : cérémonie et effets visuels, qui commence à la page 207, et plus précisément pages 210-220. Dans cette même partie, D. Arasse parle aussi de la tavoletta, autrement dit de la tablette, et évoque rapidement l’anecdote qui fait le sujet de cette article, pages 217-218.

Saint Sébastien, son histoire, ses différentes représentations.

Les images de Saint Sébastien insistent souvent sur la sacralité de la représentation, puisqu’à l’image du Christ il offre sa vie et son corps. En effet il est souvent représenté en état de contemplation céleste , représentant ainsi sa foi inébranlable.

Le personnage de Saint Sébastien est principalement décrit dans Les Actes (Ve siècle), la Passio sancti Sebastiani (époque de Sixte III) et La Légende doré de Jacques de Voragine (fin XIIIe siècle).

Les Historiens et théologiens pensent que Sébastien serait né au IIIe siècle à Milan et mort à Rome, martyrisé en 288. C’est un saint militaire, il aurait été soldat et commandant de la garde prétorienne sous l’Empereur Dioclétien. Malgré sa charge il reste fervent chrétien et exerce une activité prosélyte.

Le premier et plus célèbre martyre de Saint Sébastien a été ce que l’on nomme la sagitation. Il a été transpercé par des flèches par deux soldats pour avoir soutenu le courage de Saint Marc et de Saint Marcellin qui étaient alors en prison. Malgré ses blessures, il reste en vie, soigné par Sainte Irène la veuve du martyre Castullus.  A la suite de quoi il défiera plus tard l’Empereur qu’il accuse de cruauté envers les chrétiens. L’Empereur Dioclétien le condamne alors à être flagellé et assommé dans le cirque, son corps est ensuite jeté dans la Cloaca Maxima ce qui rend impossible tous rites funéraires. C’est en rêve que Saint Sébastien indique à Sainte Lucine l’emplacement de sa dépouille afin qu’elle puisse être ensevelie selon les rites religieux chrétiens dans la Via Appia, aux cotés des apôtres.

Saint Sébastien, après avoir été le patron de Rome aux cotés de Pierre et de Paul, obtient le statue de saint militaire comme nous l’avons annoncé plus tôt.

Il tenait également une place très importante auprès des saints dit « intercesseurs ». Saint Sébastien témoigne de sa foi jusque dans sa chaire, à l’image de Saint François qui a reçu les stigmates, Saint Sébastien est associé au Christ mort sur la croix qui a ressuscité, les fidèles le pensent donc capable d’être un intermédiaire et un messager entre eux et le Christ.

De part son martyre et sa guérison, Saint Sébastien fait également parti des saints dit « thaumaturges », auquel on accorde des pouvoirs de guérisons. C’est ainsi qu’au Moyen Âge on le pensait capable de guérir de la peste, ce qui explique par conséquent cette grande popularité. En effet, on associe souvent, et aussi de façon antérieur, comme dans l’Illiade, l’image de la peste à des flèches, ce qui constitue un parallèle évident avec Saint Sébastien, son premier martyre et sa fonction de « depulsor pestilatis ».

Mosaïque VIIe siècle Rome Basilique Saint-Pierre-au_Liens

Dans ses plus anciennes représentations Saint Sébastien apparait comme un homme âgé, barbu et vêtu d’une toge antique, ce qui le différencie peu des autres saints, il est aussi parfois en soldat, ou une flèche à la main. Le type de représentation du saint  jeune, beau et souvent partiellement nu seulement vêtu d’un périzonium autours des reins, apparaît au XIIIe siècle et connait un engouement certains au XVe siècle. Il y est figuré lors de son premier martyre, la sagitation.

vers 1480 Tempera sur toile 1,4 x 2,551618 Huile sur Toile 200 x 128

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les artistes le représente généralement selon deux variantes: les mains liées, attachées à un arbre ou une colonne (qui peut évoquer l’épisode de la flagellation du Christ).

1457 Bois 30 x 21 Musée du Louvre1495 Huile sur bois (chêne) 176 x 116 Musée du Louvre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette analogie au saint souffrant physiquement, à l’image du Christ lors de la passion, ne fait que s’accentuer avec les deux personnages nus, saignants tous deux sur le bois de l’arbre, et celui de la croix.

Au XVIIe siècle, le saint commence à être représenté d’une troisième façon, entouré d’autres personnages, il est soigné par Sainte Irène.

De ce fait, la popularité de Saint Sébastien s’explique par les nombreuses raisons énoncées plus tôt. Sa popularité artistique s’explique quant à elle en partie par cet engouement populaire, mais également parce que Saint Sébastien est un des rares personnages religieux, avec Jésus Christ, qui permet aux artistes de travailler le nu masculin d’une façon non profane.

Quand l’Histoire de l’art se fait à travers Glee…

Quand l’histoire de l’art se fait au travers de Glee, s’est plutôt de façon non conventionnelle puisque que le but de cette série américaine est de briser les tabous. Nous voulons parler de l’épisode 3 de la saison 2 : The Grilled Cheesus, autrement dit, Le croque-messi.

Mais qu’est-ce qu’un croque-messi, nous direz vous?

Et bien, prenez 2 tranches de pains de mie, une tranche de jambon et du cheddar, cela vous donne un croque-monsieur. Bien évidement, certains d’entre vous, ainsi que les fans de la série ayant déjà vu cet épisode, auront compris comment un simple croque-monsieur peut il devenir un croque-messi. Mais nous allons quand même expliciter cette métamorphose: le visage du christ s’est formé sur le pain lors du « toastage », pour parler vulgairement.

Nous avons donc affaire à une image…achéiropoïètes! (rappel: image non faite par la main de l’homme)

C’est suite à ce phénomène que le personnage, Finn, se croit témoin d’une intervention divine alors qu’athée à l’origine. Il se voit frappé par une révélation, la Foi lui est tombé dessus grâce au croque-messi! Finn se met à prier et à invoquer à 3 reprises le croque-messi; non Dieu ou Jésus, mais bien son repas. Evidemment, ses prières se réalisent bien que peu morale, peu charitable et peu chaste… Suite à sa 3e prière, un de ses amis est blessé lors d’un match de football US et Finn se sent responsable de l’accident. Il se confis à la conseillère d’orientation qui, sans remettre sa croyance en doute, lui explique qu’il ne faut pas voir Dieu dans chaque évènement et que parfois nos voeux se réalisent naturellement, parce qu’on s’en ait donné les moyens, ou tout simplement par coïncidence.

Nous avons là un bon exemple du pouvoir que l’homme confère à une image, à la limite de la superstition.

Et pour ce qui n’ont pas vu Le croque-messi, voici un résumé en vidéo de l’épisode en VO.

source: youtube